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La peinture de Sylvie Sciancalepore, c’est le noir, la terre, le fer, les formes taillées à la hache même quand la hache a des poils comme tout pinceau qui se respecte, et ses outils ressemblent à sa peinture.

 

Une peinture à la fois tranchante et souple, qui frappe et danse sur le papier ou la toile, qui va, qui vient, se fait, se défait, se construit, se perd, se retrouve et finit soudain, comme un vent fort qui se calme.

 

Si on la regarde à l’arrêt (il faut s’arrêter devant elle) on découvre derrière son âpreté bien d’autres choses : des petites musiques, du rire, des pensées profondes où l’on n’a pas forcément pied, des sentiments épineux plus ou moins, de quoi comprendre pourquoi la peinture est aussi un beau combat.

 

Yves Desvaux Veeska

http://veeska.over-blog.com/

 

 

 

 

 

 

Est-ce une chance pour le peintre ou est-ce une contrainte de devoir passer par la matière pour exprimer son idée ? Nul doute que cette matière est un des éléments de la poésie pour Sylvie Sciancalepore, tant l’imagination de ses collages, empâtements, transferts, fait partie du charme de ses figures stylisées et émouvantes.

 

Signes et formes sont une seule et même chose dans ce bestiaire de portraits, de bustes, des grandes silhouettes où les racines de l’Art primitif, bien connu de l’artiste voyageuse, ont fait monter une sève et fleurir des images dans les branches d’un arbre protéiforme mais déjà plein d’espoir et d’avenir.

 

Daniel Lacomme

Auteur de la collection « L’atelier vivant », Editions Bordas

Atelier.vivant@laposte.net

 

 

 

 

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